Dani Acién, pêcheur de Cadix et athlète de Sea Hunter, allie sa passion pour la mer à la compétition. Avec une vision polyvalente de la chasse sous-marine et un engagement clair dans le développement du matériel technique, il est devenu une référence parmi les jeunes talents du sud.
Valentina Prokic : Quand et comment votre passion pour la chasse sous-marine a-t-elle commencé ? Et où pêchez-vous ?
Dani Acién : Ma passion a commencé quand j’étais enfant. Mon grand-père avait toutes les cassettes VHS du biologiste Jacques Cousteau et je les regardais l’une après l’autre. Mes parents m’ont offert une paire de lunettes et un tuba, et à l’âge de 12 ans, je regardais déjà la table des marées et je cherchais la marée pour convaincre mes parents de l’heure à laquelle nous devions partir, pour que cela coïncide avec la marée basse. De cette façon, j’avais accès aux grandes flaques qui se formaient, et je restais allongé pendant 3-4 heures sans néoprène… Je supportais mieux le froid que maintenant ! Haha. Ensuite, à l’âge de 15 ans, j’ai eu mon premier équipement. Mon père m’emmenait sur la plage de Santa María del Mar, à Cadix, et il me surveillait depuis le brise-lames de Levante. Je pêche dans la région de Cadix depuis mon enfance.

Techniques et et concours
VP : Quelles sont vos techniques de chasse sous-marine préférées et quel type de poisson aimez-vous pêcher ?
Dani Acién : J’aime beaucoup toutes les techniques de pêche. Je pense qu’un pêcheur polyvalent doit les maîtriser toutes, c’est pourquoi je ne m’en tiens jamais à une seule. Cependant, si j’ai une préférence, c’est la pêche à l’affût dans les eaux peu profondes. L’une de mes espèces préférées est le dentex. Leur méfiance et leur caractère prédateur leur confèrent une difficulté supplémentaire à attraper, et j’aime les défis, héhé. Une autre espèce que j’adore est le mérou.


VP : Quelle a été votre capture la plus spéciale et la plus émouvante, et pourriez-vous nous en parler un peu ?
Dani Acién : Je me souviens d’une dorade à Almería qui n’était pas très grosse, environ 1,5 kg, mais dont la queue venait de loin. J’ai réussi à attraper le poisson en me déplaçant sur le fond sans qu’il me détecte. Pour moi, ce n’est pas le poisson qui compte, c’est le chemin qui mène au succès.
VP : Participez-vous à des compétitions ? Si oui, pourquoi aimez-vous faire de la compétition ? Si non, pourquoi ?
Dani Acién : Oui, je participe à des compétitions. Pour l’instant , je concoure dans la catégorie équipe avec mon partenaire de pêche. Cette année, nous avons fait du bon travail et nous nous sommes qualifiés pour le championnat d’Espagne. à Santander. J’aime la compétition parce qu’on y rencontre beaucoup de gens, de très bons pêcheurs dont on apprend beaucoup. En outre, la préparation des championnats et la compétition aiguisent votre instinct.


Un travail exceptionnel par Sea Hunter
VP : Vous êtes un athlète Sea Hunter, que pensez-vous de l’équipement, des combinaisons, des fusils… Qu’aimez-vous le plus et pourquoi ?
Dani Acién :Sea Hunter est une marque que j’adore, et pas seulement parce qu’elle me sponsorise. Enrico fait vraiment un travail exceptionnel, en tenant compte de l’avis et de l’expérience de chaque pêcheur de son équipe. Cela lui donne un point de qualité supplémentaire. D’autre part, ses harpons sont extraordinaires : polyvalents, maniables et puissants. Idéal pour pêcher dans le détroit de Gibraltar, comme c’est mon cas. En outre, nous avons un très beau projet pour ajouter du matériel à la marque. Nous grandissons ensemble et j’en suis heureux.






 
			 
		